Et si le jeu était la meilleure clé pour que nos enfants apprennent – quasiment – sans s’en rendre compte ? Sandrine et Christophe du blog apprendre par le jeu vont nous en faire la démonstration. Dans cet article, ils vous donneront aussi un exemple précis de jeu pédagogique que vous pourrez simplement utiliser chez vous, à la maison, avec vos enfants de 3 à 10 ans. Je suis très contente de les accueillir sur jaimepaslecole.com et j’espère que cet article, très complet, vous donnera l’envie d’intégrer le jeu dans le parcours pédagogique de vos enfants. Bonne lecture!
Je me plais souvent à répéter : « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ». En effet, je pense que c’est la même chose pour un enfant qui n’a pas envie de manger, comme pour un enfant qui n’a pas envie d’apprendre. En tant que papa, j’ai essayé la méthode un peu forte, je me suis vite aperçu que cela ne servait strictement à rien d’essayer de forcer un enfant. Pourtant, j’ai tout essayé, la force, hausser la voix, … et je me suis arrêté là. Si certains lecteurs ont eu des résultats positifs, et à long terme avec cette méthode, n’hésitez pas à nous laisser des commentaires au bas de l’article.
A/ L’échec des méthodes d’apprentissage coercitives.
Forcer un enfant à manger n’est pas productif.
J’espère que tous les parents, en tout cas les parents bienveillants qui lisent ce « super blog génial » 😉 , sont convaincus que tenter de forcer les enfants est totalement improductif pour arriver à les faire manger. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de constater que son enfant ne mange pas grand-chose. Je suis bien placé pour le savoir. Papa d’un petit garçon de 9 ans, qui ne mange pas beaucoup. Alors quoi faire ? On peut essayer de le distraire, de lui faire miroiter des récompenses, de jouer avec lui… Le mieux et le plus simple étant de le laisser gérer tout seul ses repas, et l’on s’aperçoit que finalement, quand il a faim, il finit par manger, naturellement. Alors oui, il mange ce dont il a envie, et pas forcément ce qu’on voudrait bien qu’il mange. « Ah oui, des légumes, mon petit, il faut surtout que tu manges des légumes ». Et bien, non, lui, il a décidé qu’il ne voulait pas de légumes, mais des pâtes avec du fromage… ou des gâteaux.
De même pour les apprentissages.
Si j’ai pris cet exemple concret, c’est que tous les parents ont été confrontés au problème. Et j’espère qu’ils en sont arrivés à la même conclusion. Cela ne sert à rien de forcer les enfants à manger. Autant pour les nourritures terrestres, cela paraît évident, autant pour les nourritures spirituelles et les enseignements, le constat n’est pas toujours aussi clair. Car dans la plupart des cas, comment faisons-nous, en tant que parents et enseignants pour faire ingurgiter des matières scolaires aux enfants ?
Alors quid des méthodes coercitives ?
Oui, je pose la question ? Pour la plupart, nous sommes tentés d’utiliser des méthodes coercitives. Alors peut-être pas la force, mais les menaces et les récompenses. Ou les injonctions : « il faut que tu travailles bien à l’école… » et puis l’on avance dix mille bonnes raisons, qui font peut-être sens pour nous, mais qui ne parlent pas à l’enfant. « Tu veux rester un clochard toute ta vie ? » « Tu veux avoir un bon métier ? » « Tu veux trouver une femme, un mari, avoir de l’argent ? » Pour tout cela, il faut que tu travailles bien à l’école. L’enfant comprend sûrement qu’il faut qu’il travaille bien à l’école s’il veut faire plaisir à ses parents… Mais ne rentrerions-nous pas là dans une forme de chantage affectif ?
Échec scolaire = échec de l’enfant ou de l’école ?

Je ne vais pas détailler plus cette entrée en matière, j’espère que vous avez compris et que vous ferez rapidement le constat vous aussi que la méthode coercitive est parfaitement inefficace et improductive pour faire apprendre des matières scolaires aux enfants. Or, à vouloir forcer les enfants, nous risquons de nous retrouver avec de plus en plus d’enfants qui vont dire : « J’aime pas l’école », ou « Je ne veux plus aller à l’école ». Et à partir du moment où l’enfant va à l’école à reculons, il risque de rejeter les apprentissages et ce qui y est enseigné. Ainsi, certains enfants arrivent en fin de primaire sans avoir les bases élémentaires de lecture et de calcul. Ils sont alors classés en « échec scolaire ». Mais posons-nous la question : est-ce l’élève qui a échoué à apprendre les notions qu’on lui proposait ? Ou bien ne serait-ce pas plutôt l’école qui a échoué à faire apprendre à l’enfant les notions qu’elle était censée lui enseigner ?
Parentalité sévère, négligente ou bienveillante ?
Je ne veux pas faire ici le procès de l’école. Mais je m’interroge quand même sur les méthodes employées, au regard de leurs (piètres) résultats. Je ne veux pas jeter la pierre aux enseignants, qui font le plus souvent ce qu’ils peuvent, et qui font parfois des prouesses. Je me demande surtout s’il n’existerait pas des méthodes plus efficaces et plus adaptées à l’enfant. Car tous les enfants sont à même d’acquérir ces capacités. C’est donc bien qu’il existe un problème de méthode d’apprentissage.
Ne nous y trompons pas, l’idée n’est pas de laisser faire à l’enfant ce qu’il veut. Mais de le guider au mieux pour respecter son caractère, son identité, ses modes d’apprentissages qui sont propres à chaque enfant, parce que de ce point de vue, chaque enfant est unique. Une étude sur ce sujet a été réalisée par des chercheurs de l’université de Kobe. Et le résultat est sans appel, ce sont les parents les plus encourageants qui permettent le mieux à leurs enfants de réussir, et non les plus sévères ni les plus négligents.
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Comment s’inspirer de l’école Freinet à la maison ?
B/ L’apprentissage par les jeux pédagogiques, une des meilleures méthodes d’apprentissage.
Les premiers apprentissages se font de manière autonome ;
Or, si l’on veut bien se donner la peine de se pencher sur la manière dont les premiers apprentissages fondamentaux sont acquis par l’enfant, nous nous rendrons compte qu’ils sont acquis de manière assez naturelle, sans qu’il soit besoin d’une trop grande intervention des parents ou des enseignants. Je pense tout d’abord aux apprentissages de la marche et de la parole. Ils se font tout naturellement, sans que les parents interviennent de manière volontaire. Toujours pareil, vous ne forcerez pas un enfant à marcher, s’il ne l’a pas décidé lui-même de le faire. De même pour les apprentissages de la parole. Je ne dis pas que le cadre dans lequel il évolue n’a pas une grande influence. Mais c’est plus le fait de le mettre en confiance, et n’ayant pas peur des mots, de lui donner de l’amour, qui va l’aider à acquérir ces compétences, plutôt qu’un enseignement précis et ciblé.
Le rôle du jeu dans le développement de l’enfant,



Il est parfaitement reconnu que le jeu aide l’enfant à développer toutes sortes de capacités et de connaissances, et ce, dès la petite enfance. Le fait de mettre à disposition des jeux et des jouets, permet à l’enfant de développer ses capacités motrices, puis cognitives. On peut dire que le jeu est l’élément naturel de l’enfant. Il y évolue comme un poisson dans l’eau, pourrions-nous dire.
Et pourquoi le jeu a-t-il tant d’attrait pour l’enfant ? Parce qu’il s’amuse, répond l’adulte ! Effectivement, l’enfant prend du plaisir. Mais aussi, dans le jeu, l’enfant est libre. Libre d’arrêter quand il veut. Libre de se tromper. Libre de recommencer. Et surtout libre de ne pas réussir. Car il n’y a pas d’enjeu, ce n’est pas grave.
Pourquoi s’arrêter au CP ?
Toutes les instances s’accordent sur l’intérêt du jeu pour les apprentissages du petit enfant, à savoir jusqu’à 6 ans. Par contre, dès qu’il rentre à l’école primaire, il faudrait qu’il arrête tout d’un coup de jouer, et qu’il se mette à travailler sérieusement ! C’est vrai, d’ailleurs nous en sommes tous passés par là !
Finalement est-ce qu’au contraire, ne pourrions-nous pas continuer justement avec les apprentissages par le jeu ? Car nous avons vu que les apprentissages par le jeu permettent à l’enfant d’apprécier ce qu’il fait, et donc de le faire avec plaisir, et d’y revenir et donc de se perfectionner. Encore une fois, je ne peux pas croire, qu’un savoir acquis dans la souffrance sera un savoir ou une connaissance pérenne. Alors oui, cela marche certainement à court terme, pour faire passer des contrôles, puis des examens. Mais ce n’est pas cela qui permet de former des êtres épanouis, qui sont curieux et qui ont envie de se développer dans tous les domaines. Or, n’est-pas cela que nous voulons, tous, pour nos enfants ?
Jeux ludiques, éducatifs ou pédagogiques ?
À ce stade de notre propos, il faut faire une petite précision. Quand nous parlons d’apprentissages par le jeu, nous entendons utiliser des jeux spécifiques, qui ont une véritable vocation pédagogique, de par l’usage qu’en fait l’enseignant ou le parent qui les utilise.
La première caractéristique du jeu est qu’il est ludique. C’est-à-dire comme nous l’avons vu qu’il permet de s’amuser. Tous les jeux le sont ou, en tout cas, doivent l’être et le rester.
On pourrait dire que la plupart des jeux sont éducatifs, c’est-à-dire qu’ils vont permettre à l’enfant d’acquérir une capacité, une notion ou un savoir.
Les jeux pédagogiques quant à eux visent à faire acquérir à l’enfant une capacité, une notion ou un savoir précis. La différence est minime, mais elle est dans la volonté du parent ou de l’enseignant qui soumet ce jeu à l’enfant.
La plupart des jeux peuvent être détournés de leur usage initial, pour en faire des supports pédagogiques. C’est, en tout cas, ce que nous avons tenté sur notre site dans la rubrique « défi », où nous vous proposons une méthode pour transformer les jeux éducatifs en jeux pédagogiques.
On devrait réserver les jeux à l’amusement.



Nous avons parfois l’objection qu’il faut réserver les jeux à l’amusement, et qu’en quelque sorte vouloir faire apprendre des notions scolaires au travers des jeux serait une façon de duper l’enfant. Ce n’est pas du tout le cas ! Quand l’enfant joue à un jeu pédagogique, il a conscience qu’il est en train d’apprendre des notions scolaires. Et il fait parfaitement la différence avec un jeu purement ludique. Mais ce qui va lui permettre de continuer encore une fois, c’est le caractère ludique du jeu. Est-ce qu’il s’amuse vraiment en faisant ce jeu ?
Il ne faut pas se tromper les jeux pédagogiques doivent rester ludiques, sinon ce ne sont plus des jeux, mais de simples supports d’enseignements, comme des cartes, des fiches ou autres. Il ne faut pas oublier que c’est justement le caractère ludique qui plaît aux enfants, et qui va permettre de faire passer des enseignements.
Les jeux ne permettent pas d’apprendre le goût de l’effort.
C’est une deuxième objection qui est reprochée à la pédagogie par le jeu. Et nous retrouvons un peu la problématique de départ, qui veut que les apprentissages ne puissent être abordés et vus que sous l’angle de la souffrance, du travail et de l’effort.
Or, il faut bien reconnaître qu’un jeu peut demander beaucoup d’effort, de concentration, de persévérance. Les premiers jeux de construction demandent en effet à l’enfant un effort de concentration et une précision psychomotrice pour construire les objets, comme dans le jeu de Kapla, par exemple. Les efforts de mémorisation sont également importants, comme dans les jeux de « mémory ». Je donne ici les exemples les plus simples, mais chacun transposera en fonction des jeux auxquels il pense qui demandent tous des efforts d’imagination, de réflexion, de mémoire, de stratégie et de concentration.
Alors dire que le jeu ne permet pas d’apprendre le goût de l’effort ne me paraît pas fondé.
C/ UN CAS CONCRET : LE DÉTOURNEMENT DU JEU « STORY CUBES »
Le rôle du jeu dans les apprentissages est donc essentiel pour que l’enfant intègre en douceur et avec plaisir ce que l’adulte souhaite lui enseigner. Comme Sandrine l’a démontré dans son défi : 6 semaines – un jeu détourné chaque jour en vue d’apprentissages scolaires, il n’est pas bien difficile de prendre un de ses jeux de société, de le transformer afin de faire apprendre ou réviser son ou ses enfants ! Et le jeu peut même servir à toute la famille !
Du rôle du jeu, au jeu de rôle, au jeu drôle, il n’y a qu’un pas que nous allons franchir allégrement avec ce jeu fait pour créer des histoires (drôles ou non !). L’histoire est un support exceptionnel pour développer l’imaginaire et la créativité de l’enfant. D’abord lui en raconter permet de nourrir son imaginaire. Mais lui faire inventer et raconter sa propre histoire va booster sa créativité. Nous vous proposons de détourner STORY CUBES, afin de l’utiliser avec vos enfants. L’objectif est de nous adapter à l’âge des enfants, qu’ils soient en maternelle, qu’ils aient 6-8 ans ou encore 8-10 ans.



La règle du jeu initial est simple : chaque joueur doit raconter une partie d’une histoire, en tenant compte de quelques contraintes qui lui sont imposées par les dés. Ainsi, le premier Conteur lance les 9 dés (ou cubes). Pour commencer, il proclame : ”il était une fois…”, puis, raconte une histoire en utilisant les neuf symboles obtenus. Il débute par le symbole qui attire le plus son attention. Il utilise trois dés pour introduire l’histoire, trois pour la poursuivre, et les trois derniers pour la conclure.
Il existe deux autres façons de jouer :
- « Mon Héros » : le joueur lance trois dés et créée un personnage à partir des symboles obtenus. Puis lance les neufs dés et raconte une histoire mettant en scène son héros. Libre à lui de lui faire vivre les aventures qu’il souhaite dans n’importe quel décor. Il peut très bien l’imaginer propulsé dans l’Égypte antique ou coopérant avec une tortue !
- Contes épiques : le premier Conteur lance les neuf dés et entame le récit. Tour à tour, chaque joueur invente un chapitre. En s’appuyant sur les chapitres précédents, le dernier Conteur mène l’histoire à une conclusion mettant en avant les exploits du héros.
Je vais détourner ce jeu afin de faire travailler le français aux enfants issus de 3 niveaux différents : Maternelle-CP (3-6 ans), CE1-CE2 (6-8 ans) et CM1-CM2 (8-10 ans).
Créer des cartes contraintes que le conteur pioche en début de partie est un excellent moyen pour lui faire travailler une compétence précise. Ainsi, s’il pioche la carte contrainte « ton histoire doit être racontée au passé-composé » votre petit conteur va travailler sa conjugaison et plus particulièrement le passé-composé.
CARTES CONTRAINTES NIVEAU MATERNELLE-CP :
(Vous trouverez des exemples de cartes contraintes par niveau à télécharger et à imprimer en cliquant ici.)
A ce niveau, raconter une histoire est déjà en elle-même une compétence à part entière. Ici, le jeune enfant se retrouvera avec une petite difficulté en plus comme :
- Ton histoire débute dans la cuisine (→ se repérer dans l’espace)
- Un objet de ta chambre doit faire partie de ton histoire (→ mémoriser)
- Il doit y avoir 3 couleurs dans ton histoire (→ connaître ses couleurs)
- Ton histoire se termine dans le salon (→ se repérer dans l’espace)
- Tu dois dire bravo à la fin de chaque phrase (→ reconnaître la fin d’une phrase)
- Ton papa est le héros de l’histoire (→ raconter l’histoire de quelqu’un d’autre)
CARTES CONTRAINTES NIVEAU CE1-CE2 :
- Seul les verbes au passé composé seront utilisés (→ savoir utiliser le passé-composé)
- Tu dois utiliser 2 fois le mot qui exprime le contraire du “grand” (→ connaître les contraires)
- Tu racontes ton histoire à la 3e personne du singulier (→ savoir utiliser les pronoms personnels)
- Tous les noms communs doivent être au pluriel (→ accorder correctement les noms et les verbes)
- 2 phrases doivent contenir un complément du nom (→ connaître les compléments du nom)
- Tu dois utiliser les verbes aller, faire et venir au futur (→ connaître la conjugaison de certains verbes)
CARTES CONTRAINTES NIVEAU CM1-CM2 :
- Seuls les verbes à l’imparfait seront utilisés (→ savoir utiliser l’imparfait)
- Utilise au moins 3 mots contenant un suffixe ou un préfixe (→ connaître des suffixes et des préfixes)
- Ton histoire doit ressembler à une poésie (→ savoir- faire des rimes)
- Utilise au moins 2 phrases négatives (→connaître les types de phrases)
- Utilise le langage soutenu dans l’introduction (→ savoir utiliser les niveaux de langages)
- Emploie 3 synonymes du mot heureux dans ton histoire (→ connaître des synonymes)
Voici comment va se dérouler une partie : Le Conteur lance les 9 cubes. Au niveau 1 (c’est-à-dire 3-6 ans), seulement 3 cubes seront utilisés.
Pour commencer, il pioche une carte “contrainte” dans la pile correspondant à son niveau, puis, raconte une histoire en utilisant les neuf symboles (3 au niveau 1) obtenus et en suivant la consigne indiquée par la carte.
- 3 dés (ou 1 pour le niveau 1) vont lui permettre de faire l’introduction de son histoire.
- 3 dés (ou 1 pour le niveau 1) vont lui permettre de la poursuivre,
- 3 dés (ou 1 pour le niveau 1) vont lui permettre de conclure son histoire.
Comme dans la règle initiale, vous pouvez jouer de deux autres façons :
- Mon Héros (niveau 2 et 3) : Le conteur lance trois dés et créée un personnage à partir des symboles obtenus. Il pioche ensuite une carte “contrainte” dans la pile correspondant à son niveau, puis lance les neufs dés et raconte une histoire mettant en scène son héros.
- Contes épiques (niveau 2 et 3) : le premier Conteur pioche une carte “contrainte” et lance les neuf dés. Il entame le récit avec un dé en suivant la consigne qui se trouve sur sa carte. Tour à tour, chaque joueur pioche une carte “contrainte” invente un chapitre avec le dé de son choix. Lorsqu’il ne reste plus qu’un dé, en s’appuyant sur les chapitres précédents, le dernier Conteur mène l’histoire en mettant en avant les exploits du héros.
- Pour le niveau 1 : les petits Conteurs ne prennent qu’un ou deux dés maximums et après avoir pioché une carte “contrainte”, inventent une petite phrase rigolote que l’animateur (papa, maman…) écrit sur un cahier. Une fois que tous les dés ont été joués, l’animateur reliera cette histoire qui va bien faire rire les Conteurs en herbe qui auront joué !
Voici 2 exemples illustrés pour vous aider à comprendre ce nouveau jeu !






Et voilà, vous avez ici un exemple de jeu de société, détourné pour les enfants de 3 à 10 ans, avec lequel ils vont d’un côté s’amuser et de l’autre acquérir diverses connaissances. Comme vous l’avez vu, les contraintes peuvent être déclinées autant que l’on veut de manière à s’adapter aux matières ou aux notions que l’on veut faire acquérir aux enfants. La seule limite est votre imagination, et celle des enfants.
J’espère que nous avons pu vous donner un aperçu aussi bien théorique que concret de tout ce qui peut être fait au moyen du jeu pour permettre l’acquisition de matières scolaires pour les enfants, et ce, depuis la maternelle jusqu’au CM2. Vous trouverez d’autres exemples et des outils pédagogiques sur notre site. N’hésitez pas à venir nous rendre une petite visite !
Alors, êtes-vous prêt à créer des histoires avec vos enfants, et pourquoi pas les écrire, en faire un livre illustré ou un lapbook ? N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences.
Sandrine et Christophe du blog apprendre-par-le-jeu.com.
Merci à Sandrine et Christophe pour leur article.
Si vous le souhaitez, vous pouvez acquérir le jeu « STORY CUBES », au prix habituel via le lien de notre partenaire ci-dessous. Si vous passez par ce lien, jaimepaslecole.com touchera une petite commission qui m’aide à poursuivre le développement de ce blog. Merci si vous le faites !