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Vous souhaitez apprendre à lire à votre enfant ou renforcer ses apprentissages. Savoir lire et bien lire est un prérequis pour apprendre.
Selon Stanislas Dehaene (neuroscientifique) dans son livre « Apprendre à lire », il existe « une véritable science de la lecture ».
Il existe énormément de supports et de méthodes pour initier votre enfant à la lecture. Les jeux des Alphas ou les Alphas, par exemple, rencontrent énormément de succès. La méthode syllabique semble la plus efficace. En tout cas, c’est celle aussi préconisée par l’Education Nationale. Mais comment s’y prendre ? Par où commencer ? A partir de quel âge ?
Dans la suite de cet article 3 approches vont vous être décrites afin de vous permettre de faire un choix de manière éclairée : les jeux des Alphas ou les Alphas, Montessori et Borel-Maisonny. Elles sont toutes basées sur la méthode syllabique.
Mais qu’est-ce que la méthode syllabique vs la méthode globale ?
La méthode syllabique
Dans la méthode syllabique, votre enfant va d’abord apprendre les sons que l’on appelle phonèmes. Ces sons sont composés d’une lettre ou d’un groupe de lettres que l’on appelle graphèmes.
Par exemple le son [o], un phonème, peut s’écrire o (une lettre) ou eau (un groupe de lettres). Une suite de sons compose une syllabe. Une suite de syllabes compose un mot.
Votre enfant apprend d’abord à reconnaître les sons des lettres de l’alphabet et des groupes de lettres. Les 3 méthodes, les jeux des Alphas, Montessori, Borel-Maisonny sont basées sur l’apprentissage des sons avec chacune leurs particularités.
La méthode globale ou « active »
Dans la méthode globale, votre enfant mémorise des mots en entier. Votre enfant, associe des images ou des idées à des mots. Cette méthode permettrait de donner du sens, et donc de faciliter l’apprentissage de la lecture. Cette approche n’est pas plébiscitée pour l’apprentissage de la lecture.
Les jeux des Alphas
La méthode des Alphas est une méthode ludique et progressive – et assez longue si on utilise l’ensemble des supports additionnels et notamment le Livre du Maître et le Fichier d’Activité-.
Elle a été créée par Claude Huguenin, orthophoniste, responsable du centre de psychopédagogie à Genève, et Olivier Dubois du Nilac.
L’apprentissage de la lecture, et particulièrement des sons, s’effectue au travers de l’imaginaire de votre enfant en lui racontant une histoire. Votre enfant se familiarise avec les personnages pour rentrer petit à petit dans la lecture.
En 2013, une gamme a été spécialement conçue pour les familles.
Des jeux complémentaires comme l’utilisation de gommettes ou d’un jeu de cartes peuvent renforcer l’aspect ludique de cette approche.
Le coffret des Alphas
- 28 personnages
Chaque figurine représente une lettre ou un son. Vous trouverez les 26 lettres de l’alphabet. Deux personnages permettent d’ajouter deux sons supplémentaires représentés par les graphème -ch- et -é-.
- Un conte sans texte « Apprendre à lire avec plaisir ».
Ce livre permet à votre enfant d’apprendre à reconnaître les lettres et surtout leurs sons en s’amusant dans le cadre d’un conte fantastique.
- Le livret du conte (pour les parents)
Vous seul avez droit au texte et à l’image ! Vous racontez l’histoire à votre enfant. En même temps, votre enfant s’imprègne des personnages et apprend les sons que ceux-ci peuvent émettre.
- Un DVD et un CD du conte
Votre enfant peut regarder le dessin animé dont les paroles correspondent exactement au texte du livret. Vous pouvez l’écouter aussi pour bien prononcer les sons à votre enfant.
- Le guide du parent
Ce guide vous donne des conseils d’utilisation comme, par exemple, de ne pas parler de lettres, mais de personnages et d’insister sur les sons. Vous pouvez retrouver dans ce guide des exemples d’activités et des jeux des Alphas toujours complémentaires.
- Un poster
Votre enfant peut à avoir à « portée de vue », tous les personnages et ainsi réactiver sa mémoire.
Le coffret des Alphas est intéressant pour l’apprentissage des sons.
Si vous souhaitez aller plus loin avec les jeux des Alphas, vous devrez vous procurer plus de matériel :
Le livre du maître et le fichier d’activités
Le livre du maître est un guide d’à peu près 300 pages et réparti en 3 niveaux. Il est accompagné d’un classeur d’activités avec des fiches photocopiables.
En plus du matériel proposé dans le coffret, il peut être utile de vous procurer :
- Les personnages qui ne représentent pas des lettres mais qui font partie intégrante de l’histoire comme Cosmopolux, par exemple,
- Le livre « A la poursuite des Alphas » et « Sauve qui peut » qui parle de la transformation des Alphas « en lettres »,
- Un cahier de gommettes à utiliser dans les fiches d’activité,
- Le jeu de cartes pour apprendre les différents types d’écriture (cursives minuscules et majuscules, scripts majuscules et minuscules).
Montessori
Docteur en médecine et psychiatre, Maria Montessori était précurseur dans l’observation et la compréhension de l’enfant. En effet, elle a observé des enfants de milieux culturels et sociaux variés, avec des difficultés d’apprentissages plus ou moins importantes, lui permettant de mettre au point une pédagogie éprouvée accessible à tous et pour tous.
Selon l’AMF (Association Montessori de France), « cette pédagogie ne se résume pas à un ensemble d’outils et de techniques. C’est avant tout une philosophie, une manière de percevoir l’enfant en le considérant comme l’acteur de sa propre construction et sur laquelle repose toute la richesse de la démarche mise en œuvre par les éducateurs ».
Selon Maria Montessori, l’enfant traverse des périodes sensibles. L’environnement proposé à l’enfant doit être approprié pour répondre le mieux possible à chaque période. Lorsque votre enfant, vous montre son envie d’apprendre la lecture, vous lui donnez ainsi les moyens nécessaires afin que son apprentissage se fasse sans efforts et avec enthousiasme. L’entrée dans la lecture correspond à la période sensible du langage, c’est-à-dire la période où votre enfant est très perméable (Montessori parle d’esprit absorbant) à tout ce qui est lié au langage. Selon Sylvie d’Esclaibes, fondatrice de la première école Montessori en 1991 : « Un enfant devrait toujours apprendre à lire entre 2 et 6 ans ».
Je vais vous présenter du matériel d’inspiration Montessori. Je parle ici d’inspiration Montessori car ce matériel n’est pas homologué AMI (Association Montessori Internationale) mais il peut être tout aussi efficace !
Les lettres/graphèmes rugueux
Trois lettres/graphèmes sont présentés à la suite en prononçant le son (et pas la lettre/graphème). Vous pouvez les choisir afin de composer un mot facilement comme « sac » par exemple.
La présentation de la lettre/graphème avec une leçon en trois temps se présente de la façon suivante :
- Vous montrez la lettre/graphème, le tracez dans le sens de l’écriture avec votre index et dites le son en même temps, puis vous demandez à votre enfant de refaire ce que vous venez de lui montrer. Vous effectuez cet exercice avec les trois lettres/graphèmes.
- Vous demandez à votre enfant, par exemple, quelle est la lettre ou le graphème qui fait le son [a], parmi les trois présentés précédemment. Puis vous demandez à votre enfant de le tracer.
- Une fois les deux étapes précédentes effectuées avec succès, vous lui demandez « Quel est le son de cette lettre/graphème ? »
Les lettres ou l’alphabet mobile
Avec les lettres mobiles, votre enfant peut ne pas savoir encore tracer les lettres. Vous lui demandez par exemple, de former le mot sac (en insistant bien sur chaque son). Cet outil est complémentaire aux lettres/graphèmes rugueux pour apprendre à votre enfant à former ses premiers mots.
Borel-Maisonny – Bien lire et Aimer lire
Suzanne Borel Maisonny, est une des fondatrices en France de l’orthophonie. La méthode Borel Maisonny est une méthode phonétique et gestuelle.
Clotilde Silvestre de Sacy , orthophoniste et auteur de la méthode de lecture Bien lire et Aimer lire (1ère édition en 1960), a fondé le Centre de Rééducation Dyslexie-Dysorthographique à Paris.
Un son est représenté par un geste précis. Votre enfant fera le même geste pour le son [o], quelle que soit sa graphie au, eau…
Cette approche permet de lui faire prendre conscience d’où vient le son et de la manière d’articuler, en portant une attention particulière sur son geste.
Le phonème [l], par exemple, est symbolisée par le doigt levé qui représente la pointe de la langue levée en effectuant un mouvement de l’index du bas vers l’arcade incisive supérieur.
Grâce à la visualisation des graphèmes et la gestuelle, la mémoire des liens phonèmes/graphèmes est facilitée.
De même, le contenu des textes est adapté à votre enfant pour qu’il puisse lire rapidement et donner du sens à son apprentissage.
Enfin, des cahiers d’exercices complètent le livre pour entraîner votre enfant à la lecture et à l’écriture.
Il s’agit d’une méthode progressive qui suit les recommandations des orthophonistes dans la progression de l’étude des sons.
Toutes ces méthodes : les jeux des Alphas, Montessori et Borel-Maisonny ont été éprouvées par leur efficacité.
Aussi le critère « prix » n’est pas négligeable, notamment en ce qui concerne la méthode des Alphas (cf. les prix affichés à la fin de cet article).
Le coffret des Alphas est intéressant pour l’apprentissage des sons. Si vous souhaitez aller plus loin avec les Alphas, l’achat de matériel supplémentaire peut être conseillé.
Je pense que toutes ces méthodes peuvent être complémentaires. J’ai commencé à initier mes enfants avec les Alphas. Aujourd’hui, j’utilise les lettres/graphèmes rugueux ainsi que les lettres mobiles en complément de la méthode Borel-Maisonny, que personnellement, j’aime beaucoup.
Quoi qu’il en soit, l’âge de votre enfant et sa sensibilité sont les premiers critères à prendre en compte afin d’adapter votre approche.
J’espère que cet article vous a plu.
Bien évidemment, tous vos avis sont les bienvenus et donc n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à me faire part de vos témoignages !
Vous pouvez acquérir les produits présentés dans cet article au prix habituel via le lien de notre partenaire ci-dessous. Si vous passez par ce lien, jaimepaslecole.com touchera une petite commission qui m’aide à poursuivre le développement de ce blog. Merci si vous le faites !
Bonjour et merci !
Votre article est fort intéressant.
Je suis maman d’un garçon de 6 ans (niveau cp) en ief depuis 1 an maintenant.
Il a des troubles d’apprentissages (multi dys tda) et l’entrée dans la lecture ne se fait pas !
Les lettres lui font paniquer le cerveau me dit-il.
Si vous avez des conseils je suis preneuse.
Un grand bravo pour votre travail. Je vous suis sur facebook !
Merci. Kathy
Bonjour
Merci beaucoup pour votre confiance !
J’espère que ce blog vous apportera entière satisfaction 🙂
Pour information, cette semaine a débuté « le MOOC Dys », qui met en relation parents et professionnels. Le thème de la lecture sera aussi abordé.
Je vous transmets le lien du programme : http://www.moocdys.eu/blog/mooc-dys-programme-de-la-formation-en-ligne/
A bientôt !
Elisabeth
Je rectifie… Montessori et les alphas ne sont pas des approches syllabiques, ce sont des approches phonémiques qui n’ont pas recours au passage par la syllabe. On fait lire des mots, pas des syllabes sans aucune signification… et contrairement aux approches syllabiques, qui sont des pures approches de décodage (lecture), Montessori et les alphas commencent par de l’encodage (écriture de mots à l’aide de lettres mobiles).
Je rectifie… Montessori et les alphas ne sont pas des approches syllabiques, ce sont des approches phonémiques qui n’ont pas recours au passage par la syllabe. On fait lire des mots, pas des syllabes sans aucune signification… et contrairement aux approches syllabiques, qui sont des pures approches de décodage (lecture), Montessori et les alphas commencent par de l’encodage (écriture de mots à l’aide de lettres mobiles).
Pour bien comprendre la différence entre une approche phonémique et une approche syllabique, je vous renvoie à l’extrait de la méthode Borel-Maisonny. Il s’agit là d’une approche purement syllabique : on fait lire des syllabes (ry ra ro…), puis des mots et des phrases découpées en syllabes (Ma/lo/ry / a / lu.) On ne trouve pas ce genre de choses dans les alphas ou Montessori.
J’en profite pour dire que le débat met constamment en opposition méthodes globales et méthodes syllabiques pour mettre en avant la supériorité de la méthode syllabique. Ce débat est à mon avis superficiel à plus d’un titre.
1. C’est perdre de vue qu’il existe d’autres méthodes, telles que les méthodes mixte et phonémique.
2. C’est jeter le discrédit sur la méthode globale. Or elle n’est pas totalement dénuée de sens. S’il est vrai qu’on ne peut pas totalement apprendre à lire de manière globale, il n’empêche qu’un peu de globale est nécessaire pour apprendre à lire correctement. On ne peut pas tout décoder de manière syllabique car ça réduit fortement la vitesse de lecture et une vitesse de lecture peu fluide permet difficilement d’accéder au sens. Il est donc nécessaire de disposer d’un corpus de mots qu’on sait lire globalement (en général les articles, les pronoms et les mots de liaison). Les approches mixtes favorisent donc plus l’entrée dans la lecture que les approches purement syllabiques.
3. L’approche syllabique est souvent plébiscitée, ce qui a du sens si on la met en opposition avec une approche purement globale. Toutefois, c’est perdre de vue que l’approche syllabique présente aussi bien des inconvénients.
Elle impose le recours au passage par la syllabe. Or les syllabes servent à constituer des mots, elles ne sont pas porteuses de sens. Ce sont donc des unités très abstraites pour les enfants… tellement abstraites que certains enfants ne trouvant aucun sens dans la syllabe « re » auront tendance à chercher un mot contenant ce mot et à dire « repas ».
L’approche syllabique exige aussi de découper les mots en syllabes et de les lire syllabe par syllabe. Il en résulte parfois une lecture hachée, saccadée, qui ne permet pas toujours aux enfants d’accéder au sens.
En évitant le recours à la syllabe, les approches phonémiques évitent de tels écueils. On s’attache à mettre en avant la supériorité des méthodes syllabiques, mais c’est perdre de vue qu’il y a des approches encore plus efficaces : les approches phonémiques! Cela dit, les approches phonémiques sans un corpus de mots appris de manière globale se révèleront peu efficaces… car il n’y a pas de méthode supérieure aux autres, chacune a sa logique, et c’est un savant mélange qui permet une entrée dans la lecture de manière efficace.
Bonjour,
Merci pour toutes ces précisions. Vous avez raison, les Alphas sont une méthode phonémique. Dans l’article, j’ai indiqué que les Alphas (comme Montessori d’ailleurs) sont des approches basées sur la méthode syllabique et pas que ce sont des méthodes syllabiques en soi. Il est effectivement vrai que dans le fichier des activités des Alphas, on n’aborde jamais la syllabe de façon isolée. Par ailleurs, l’Education Nationale définit aussi dans de nombreux documents les méthodes phonémiques comme étant des « méthodes syllabiques à partir des sons » et Récréalire (éditeur des Alphas) définit les Alphas comme un système alphabétique.
En outre, Il n’y a aucun rejet de ma part de la méthode globale, j’indique simplement qu’elle n’est pas plébiscitée.
Je partage en effet totalement votre point de vue : il n’y a pas de méthode supérieure aux autres. Chaque méthode a ses qualités et ses défauts. Ce qui est essentiel, c’est d’avoir une approche adaptée à votre enfant, qui lui corresponde et avec laquelle il progresse avec plaisir. Et comme je le fais moi-même, un mix de plusieurs méthodes peut aussi permettre d’atteindre cet objectif.
Elisabeth
Bonjour à tous !
Je rebondis sur le fait « qu’il n’y a pas de méthode supérieures aux autres ».
Je suis complètement d’accord. Cela dépend de l’enfant. Une méthode peut êtes suffisante et concluante pour l’un alors qu’elle peut être dénuée de sens pour un autre.
Chaque enfant est différent, avance à son rythme et à sa façon.
La meilleure manière, si vous avez le choix, est d’attendre que l’envie d’apprendre à lire se manifeste. En effet, pour moi, l’apprentissage ne peut pas avoir lieu que s’il y a de la motivation, de l’intérêt.
La philosophie Montessori va tout à fait dans ce sens. (J’ai animé des classes Montessori dans le public)
Par contre je ne suis pas du tout d’accord avec le fait que « l’enfant devrait toujours apprendre à lire entre 2 et 6 ans ». En effet certains enfants ne sont pas prêts à lire à 6 ans et si on les force ou leur impose cet apprentissage, ça peut créer un réel blocage. L’enfant peut devenir un « mauvais lecteur » et le rester très longtemps… Ca n’a rien à voir avec la méthode de lecture mais juste avec le fait qu’il n’était pas encore intéressé par cet apprentissage. Je l’ai remarqué pour beaucoup de mes petits élèves, contraints et forcés de devoir être lecteurs avant la fin du CP.
Alors que j ‘ai rencontré beaucoup d’enfants non scolarisés qui ont appris à lire à 8, 10 ou même 12 ans et qui maintenant sont de formidables lecteurs, passionnés.
Pour répondre donc à Kathy, j’ai vraiment envi de lui dire de laisser le temps à son enfant avant de le mettre dans des cases et vouloir absolument lui apprendre à lire de suite. Il a la chance de ne pas avoir le stress de l’école et du programme scolaire, faites lui confiance, laissez lui le temps.
Ce n’est que mon conseil, je ne suis pas orthophoniste et ne veux pas remettre en cause leur diagnostique. Mais rien n’empêche de lui aire un beau cadeau : du temps.
À la maison je suis dans le même cas que vous : mon fils de bientôt 7 ans ne veut pas trop prendre un crayon et n’est toujours pas motivé à apprendre à lire. Ma formation me laisserait croire qu’il est sûrement « zébré » et dys… mais je préfère l’accompagner dans ce qui l’interesse (Les sujets sont plus que vastes) et lui faire confiance.
Je suis persuadée que les enfants peuvent apprendre à lire comme ils apprennnent à parler : seuls et d’une façon qui leur est propre ! (Voir John Holt, les apprentissages autonomes.)
Bref tout ça pour dire que quand l’envie est là, peu importe la méthode, l’enfant apprendra !
Ca a comme avantage d’arrêter la « guerre des méthodes de lecture » !
Bonjour tout le monde,
Merci pour ce débat fructueux. Pour ne pas répéter ce que la plupart d’entre vous a dit, je dis brièvement qu’actuellement on commence à croire à une approche dite plurielle qui tire profit des avantages de toutes les autres approches en prenant en considération les différentiations et les intelligences multiples. Là où il y a l’envie et la motivation, il y a l’apprentissage.
Bien cordialement
Hosnia