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La parentalité positive ou l’éducation positive sont, à mon sens, des termes génériques.
Ils incluent toutes les disciplines comme la discipline positive, la psychologie positive ou encore la programmation neurolinguistique, par exemple, qui œuvrent pour la bienveillance envers soi et les autres et le bien-être.
Le mot de parentalité est un néologisme du XXème siècle pour définir le fait d’être parent. Il a été plus tardivement associé au qualificatif positif dans l’objectif d’introduire l’idée d’équilibre relationnel entre enfants et parents.
Isabelle filliozat a popularisé la parentalité positive
Le terme de « Parentalité Positive » a surtout été popularisé par la psychothérapeute Isabelle Filliozat. Personnage médiatique et conférencière célèbre, elle a soutenu le concept de parentalité positive, notamment dans ses interventions contre la violence éducative ordinaire.
Bien que le terme de « parentalité Positive » ne soit pas officiellement défini, Il est communément admis que les préceptes qui sous-tendent cette idée sont les suivants :
- D’abord, l’enfant est naturellement bon,
- L’adulte doit respecter l’enfant en tant que personne,
- L’adulte doit respecter le rythme de développement de l’enfant,
- La responsabilisation et l’autonomisation de l’enfant doivent être recherchées,
- En cas de conflit, la coopération et les solutions « gagnant-gagnant » doivent être privilégiée.
- Et, bien évidemment, la coercition et la violence physique sont à bannir.
Comme vous le voyez, vous retrouverez tous ces préceptes dans l’ensemble des approches pédagogiques modernes prônant la bienveillance dans l’éducation que se soit la Discipline Positive de Jane Nelsen, l’école de Maria Montessori mais aussi chez Freinet, l’apprentissage autonome ou encore Steiner Waldorf.
Si vous souhaitez en savoir plus sur Isabelle Filliozat et la parentalité positive, je vous conseille de consulter ici l’interview que le journal La Croix lui a consacré.