Podcast: Play in new window | Download (Duration: 12:11 — 6.9MB)
La métacognition, selon la définition communément admise, c’est le fait de « penser sur ses propres pensées ».
Autrement dit, c’est la capacité qu’à un individu d’analyser sa propre façon de réfléchir : comment je fais pour mémoriser ? comment je fais pour choisir une solution à un problème ? etc, …

Les êtres humains ne sont pas les seuls à pouvoir faire preuve de métacognition. Il a été démontré qu’à des degrés divers, les dauphins, les singes et les rats en faisaient preuve également.
C’est à partir des années 90 que la métacognition, ou la définition des capacités cognitives, a été intégrée de façon extensive dans les processus d’apprentissage et a donné naissance au fameux « apprendre à apprendre ».
Le développement de l' »apprendre à apprendre »



On notera qu’Antoine de la Garanderie s’est révélé être l’un des pionniers de cette démarche d’apprendre à apprendre, en mettant notamment le besoin d’enseigner aux élèves les processus cognitifs liés à leur acquisition du savoir.
En effet, enseigner à l’enfant à identifier sa meilleure méthode pour apprendre est un élément essentiel pour faciliter son parcours d’apprentissage (oui, je dis bien « sa » et pas « la » meilleure méthode car chaque personne a ses spécificités et ce qui convient à l’un ne convient pas forcément à l’autre). Cette démarche est donc extrêmement personnelle et cela explique qu’il y ait autant de difficulté à la déployer au sein de l’école car elle nécessite une approche individuelle.
Cependant, le parent peut, dans le cadre familial, prendre en charge cet aspect et ainsi compléter le parcours scolaire de son enfant.
En complément, vous pouvez lire l’article sur ce sujet sur le site jaimepaslecole.com :
Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez également consulter ici la page des cahiers Pédagogiques et de la prise en compte de la métacognition dans l’enseignement scolaire.